C’est grâce à sa formation d’auxiliaire vétérinaire que Mélanie fait ses premiers pas dans le monde vétérinaire. C’est une révélation ! Cependant, la suite n’est pas si linéaire. Et si finalement, son rêve d’enfance n’était pas si fou que cela ? Mélanie a su saisir les mains qui lui ont été tendues pour s’emparer d’une belle opportunité. Son témoignage pétillant et rempli de fraîcheur vous donnera une bonne dose d’optimisme !
Des études en informatique…
Originaire de Paris, Mélanie a toujours apprécié les animaux. Elle aimait notamment passer du temps à la ferme que possèdent ses grands-parents. À l’école, en revanche, ce n’est pas la lune de miel. Elle qui se décrit comme « peu scolaire » ne pense pas être destinée à faire de grandes études. Bien sûr, devenir vétérinaire lui a traversé l’esprit à l’époque, mais elle balaie vite cette possibilité.
Parmi ses centres d’intérêts se trouve l’informatique, et c’est donc dans cette voie qu’elle s’engage en 2018, après un baccalauréat STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable). Elle marche ainsi dans les pas de son père, qui exerce dans ce milieu.
Après deux années de BTS informatique, Mélanie envisage de poursuivre par une licence dans le même domaine. Au moment de l’inscription, c’est le déclic. Elle réalise qu’elle ne se voit pas exercer dans ce secteur toute sa vie. Manque de sens, peur de l’ennui… Sa destinée n’est pas ici. Elle s’interroge alors sur les possibilités qui s’offrent à elle et très vite, l’idée de travailler auprès des animaux prend toute la place.
Mélanie entame donc les recherches et passe en revue les activités existantes : éleveuse, bénévole pour une association… Quand enfin elle tombe sur une annonce de l’Institut Bonaparte pour devenir auxiliaire vétérinaire. Elle se renseigne, épluche le programme… C’est le déclic, ce métier est fait pour elle !
… À auxiliaire vétérinaire...
Mélanie prépare donc son dossier et postule au campus de Paris, où elle est acceptée. Sur place, l’enthousiasme se confirme. Mélanie s’épanouit au sein d’une équipe encadrante bienveillante et passionnante. Elle y fait notamment la connaissance de Manuelle, qui jouera un rôle important dans la suite de sa carrière. Mélanie se révèle une très bonne élève, qui a soif d’apprendre. Le cadre motivant ainsi que les cours jugés exceptionnels ne font que confirmer que sa place est bien là.
En stage, Mélanie rencontre également des vétérinaires impliqués et à l’écoute. Vite attirée par l’univers des animaux de compagnie et des NAC, elle se voit continuer dans cette voie en tant qu’auxiliaire certifiée. C’était sans compter cette petite voix, susurrée par ses mentors : « Et si tu te lançais dans des études vétérinaires ? »
Ou plutôt… future vétérinaire !
Il ne fallait pas lui dire deux fois, et c’est une nouvelle petite flamme qui s’allume à la perspective de poursuivre ses études. Mélanie explore les possibilités d’étudier à l’étranger, en arrêtant son choix sur la Roumanie. Elle postule dans les quatre écoles, et est acceptée à l’Université de Iaşi.
C’est un grand changement pour Mélanie, jusque-là plutôt casanière, mais elle est ravie. Elle embrasse l’inconnu sans une once de peur, et embarque ses valises et sa bonne humeur du côté Est de l’Europe.
Aujourd’hui en troisième année d’un cursus qui durera six ans, elle se familiarise avec les matières scientifiques comme la biologie ou la biochimie. Les connaissances engrangées en tant qu’ASV lui sont utiles en stage et dans les situations pratiques. Par la suite, elle se voit exercer en France, peut-être après un Internat centré sur les NAC. Quand le moment sera venu de rédiger sa thèse, elle aimerait trouver un sujet combinant ses compétences en informatique et le milieu vétérinaire, comme un clin d’œil à ses premières années d’étude.
Nous souhaitons à Mélanie une belle et riche carrière. Son témoignage illustre l’importance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et de se faire confiance. De jolies opportunités peuvent se présenter au carrefour des rêves et de l’imprévu ! Merci Mélanie pour ton témoignage.
Propos recueillis par Astrid de Boissière,
Vétérinaire